Presse


Bruno Bassano, 1973

Il y a vingt ans j’exposais dans ma Galerie, rue Grégoire de Tours, les Peintres de Bourges. Ce fut une révélation pour Paris. Ils étaient tous jeunes et enthousiastes. Mais, ce qui les caractérisait surtout, c’était leur modestie et l’admiration profonde pour leur Maître : Louis Thibaudet. Parmi eux, Jean Girard, à qui je tiens à rendre hommage aujourd’hui pour son œuvre qui a, depuis lors, évolué d’une façon éclatante. Ses aquarelles sont limpides, larges, et la composition toujours heureuse. Lorsqu’on les regarde, on est saisi par l’émotion qui s’en dégage et, cependant, l’exécution en est simple. Mais, ne nous y trompons pas, l’œuvre de Jean Girard est profonde et d’une réelle authenticité.

BRUNO BASSANO, 1973

Texte original, journal sans autres données.

M. Favière, 1974

A LA GALERIE LAFOND A CHATEAUROUX

M. FAVIÈRE :  » JEAN GIRARD SE CLASSE PARMI NOS TRÈS BONS AQUARELLISTES »

Ambiance chaleureuse, vendredi soir, à la galerie Lafond, 73, rue Grande, à Châteauroux, pour le vernissage de l’exposition de Jean Girard, sur le thème « L’air et l’eau».

Une trentaine d’aquarelles (la plupart de grand format) permettaient de mesurer tout le talent de cet artiste que présentait en termes élogieux, M. Jean Favière, conservateur des musées de Bourges. Après avoir évoqué la formation de Girard à l’école des Beaux-Arts où Il fut l’élève de Thibaudet et les différentes étapes de l’évolution d’un artiste qui a su dégager sa personnalité profonde, Jean Favière analysa l’oeuvre, déclarant notamment:

 » J’ai toujours été séduit par l’intensité et le caractère de ces paysages faits à la fois de sérénité et de plénitude. Girard montre bien que l’aquarelle n’est pas un mode d’expression mineur, parce qu’il fut un passetemps des demoiselles au siècle dernier, mais au contraire majeur par les qualités et la maîtrise requises. C’est un art extrêmement vivant et spontané qui permet de rendre l’aspect fugitif et impalpable des valeurs lumineuses.

Girard a limité aujourd’hui le choix de ses aquarelles aux thèmes « l’air et l’eau », qui lui sont particulièrement chers. II nous livre ici des aspects bien différents de la nature, mais en étroite harmonie avec la technique même de l’aquarelle et l’on est saisi par la poésie qui s’en dégage, car l’œuvre de Girard est éminemment poétique, c’est là un de ses principaux caractères.

Il nous restitue la nature, réelle et transposée à la fois, en fait, filtrée à travers son cœur et son esprit.

Cet exposition est une parfaite demonstration – conclut M. Favière – du sommet auquel parvient Girard lorsqu’il est au contact avec la nature et en harmonie avec elle. Il a atteint maintenant un degré qui le classe parmi nos très bon aquarellistes! « 

Cette exposition est ouverte, Jusqu’au 30 mars, tous les jours, de 9 h a 12 h et de 14 A à 19 h, SEUl le dimanche 24 mars, de 25 h 0 19 1.

Nouvelle République, 1974

M. Favière, Châteauroux (1974?)

Article original, sans d’autres données.

H. Miller (197?)

Article original. Sans autres données. Cahier de l’artiste

J.J. DUPONT (197?)

Article original. Sans autres données. Cahier de l’artiste.

C. Assian, J. Miotte, Carzou, J. Girard, Nicolaus.

Article original. Sans autres données

Le Berry Républicain, 1979

Berry Républicain, novembre 1979

La Nouvelle République, 1979

Nouvelle République, novembre 1979

Cahier de l’artiste…

Article original. Sans autres données